impromptu

« Le PIANO VERTICAL cherche à provoquer la foule, toujours en course vers un quelque part… Que le badaud s’arrête, lève les yeux au ciel et vive une expérience inédite, quoique familière: l’émotion de la musique. Et ainsi lui offrir, dans la mesure de la parenthèse qu’il s’octroiera, un moment d’abandon. Un lever ou un coucher de soleil… Autrement! »

Un regard posé sur la vie contemporaine, la frénésie du monde urbain où le temps du quotidien parait subir les assauts de l’instantané: médias, nourriture, déplacement… l’ensemble des actes quotidiens s’accélère, de sorte que les contraintes du temps se font moins sentir – ou deviennent au contraire plus criantes quand les facilités s’estompent. Temps de la réflexion et temps de l’action entrent en concurrence et se distordent, jusqu’à parfois faire éclater les repères psychologiques.

La performance IMPROMPTU propose au spectateur un stop, un arrêt à cette course effrénée.

L’homme essaye de se jouer du temps. “perdre son temps“ ou “prendre son temps“, ou toutes autres expressions de quelque langue que ce soit, traduisent la volonté séculaire de gagner un contrôle sur ce temps subi. Somme toute, c’est encore d’une conception faussement spatiale qu’il s’agit: pouvoir agir sur notre flèche du temps intime, la tendre, la distordre, l’infléchir. Mais le temps reste fidèle à lui-même.