2019
Performance
chantier
PIANO ET SONS DE CONSTRUCTION à L’AURORE AU COEUR D’UN CHANTIER
La perspective est imposée par la mise en situation du piano et du public dans un cadre bien précis – le chantier, à une heure définie – l’aurore. La scénographie est en place: la grue se meut, le piano vole, la performance est aspirée par le décor.
Cette mise en contexte vise à faire porter un regard nu sur le commun.
Le chantier invite à se jouer des opposés: la nuit au jour, l’accessible à l’interdit, le sale au clinquant.
Distribution
conception, design, composition
Alain Roche
collaboration artistique
Stéphanie Boll
service piano
Matthias Maurer
direction technique
Stéphane Gattoni
prise de son
Benoit Saillet
création lumière
Mario Torchio
photos
Olivier Carrel
management
Greg Zavialoff
chargée de production
Christine Bitz
communication et production
Boll & Roche Cie
coproductions
Ferme-Asile, Sion (CH)
Théâtre de Carouge, Genève (CH)
Le Castrum, Yverdon-Les-Bains (CH)
Tones of the Stone, Verbania (IT)
soutiens
Loterie Romande, Canton du Valais, Ville de Sion, Pour-cent Culturel Migros, Bourgeoisie de Sion
jeu
Alain Roche
régie générale (en alternance)
Stéphane Gattoni, Antoine Friderici, Jérôme Vernex
régie lumière
Mario Torchio
régie son
Benoit Saillet
régie vol
Stéphanie Boll
service piano
Matthias Maurer
management
Greg Zavialoff
“Relativité et élasticité du temps”
#2/3 corpus Piano Vertical
Un instant de friction, une résistance au temps, le frottement des opposés, une rupture.
“Éphémère » est le mot qu’utilisaient les Grecs pour parler de la condition des hommes. Les hommes apparaissent pour disparaître, « comme des ombres ou des fumées ». Étymologiquement, est éphémère ce qui ne dure qu’un jour et se fane aussitôt dans la mort et l’oubli. À défaut de gagner l’éternité, réservée aux dieux, les anciens souhaitaient sans doute gagner de la permanence“. Jean-Pierre Vernant
« Je souhaitais travailler avec des sources sonores mécaniques, métalliques; brutes et répétitives comme le sont les ostinati dont je suis particulièrement féru: bruits de moteurs, chutes de pierres et de métaux, scie circulaire, …
Des sons cinématographiques très communs mais paradoxalement rarement associés à la musique. Cette recherche de sons m’a mené de manière assez naturelle au chantier. En intégrant ses autres attributs – la grue, le brut, l’interdit -, le chantier m’est apparu comme une évidence.
Sans parler des contrastes qu’il oppose au piano, tant au plan esthétique que mélodique: l’inachevé et le sale face au fini et au vernis du piano. C’est une manière pour moi de poursuivre le mouvement d’inversion et de renouvèlement des codes initié avec PIANO VERTICAL.
La découverte, au crépuscule, de l’œuvre de James Turrell et de son skyspace au Temple Hotel de Pékin constitue un autre élément déclencheur du projet. L’immersion, le positionnement du public à un endroit précis – couché face au ciel – et à un moment précis – à l’aurore et au crépuscule -, les enjoignant ainsi à porter un regard neuf sur le ciel, a été pour moi une révélation.
Je m’en suis inspiré pour « CHANTIER »: installer les spectateurs dans un lieu et un espace-temps spécifiques, les munir de casques leur permettant une immersion totale et une posture à la fois collective et individualisée, puis les inviter à s’abandonner le temps d’un récital vertical. » Alain Roche
trailer
clip
rencontre
création
Sion / CH
- Ferme-Asile (hors-les-murs)
TOUR
CH
Sion | Carouge/Genève | Yverdons-Les Bains
IT
Verbania
FR
Nantes
DE
Munich
photos
extraits de presse
I/O GAZETTE (FR)
Sonate pour grue et mainate
Tel un objet stellaire non identifié, le piano à queue suspendu d’Alain Roche fend l’opacité de la nuit: il est 5 h, l’obscurité est voluptueusement totale, et le ciel étoilé au-dessus de nos têtes propice aux mirages. Se forme alors la vision hallucinée d’un piano en lévitation, renversé à la verticale, accompagné de son musicien flottant, duo aérien naviguant dans le vide, qui répand dans l’espace des volutes de notes. C’est l’heure où les sons semblent intacts, où l’on se surprend à croire que le ballet du monde n’existe que pour soi (pauvres existences diurnes). Alain Roche et son piano forment un nouvel oiseau qu’on observe médusé, installé en contrebas, bercé par une mélodie délicate et épique. Splendide illusion de renversement: c’est à mesure que l’artiste joue que le jour semble se lever, l’aube mise au diapason du piano. La nature n’imite pas à proprement parler l’art (trop de subordination dans cet adage, loin de l’harmonie de la performance) : elle suit plutôt ici la respiration -première – de celui-ci. Parce que le piano s’envole, et s’éloigne, des casques audio distribués permettent d’entendre, au plus proche, la mélodie jouée…
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